Karine Savard

Sauvegarde propose une réflexion sur l’avenir du monde du travail, en tentant de valoriser davantage l’attention, le soin, les gestes relationnels et non productifs, dans une culture numérique de plus en plus menée par les intelligences artificielles.

Exposition présentant les affiches que j’ai conçues pour les films La vie d’Adèle de Abdelatif Kechiche, La belle bête de Karim Hussain et Cette maison de Miriam Charles.
+ présentation de la conférence Women in movie posters: as both objects and makers durant le symposium Films Posters – Images of Power? organisé avec l’exposition.

Publication liée à une intervention d’affichage collectif et éphémère qui a eu lieu dans les rues de Montréal, d’Ottawa et de Gatineau à l’automne 2019. Ce projet visait à marquer l’importance d’une communauté d’affiliations qui s’est tissée dans le travail et les échanges avec le professeur, artiste et anthropologue David Tomas, dont le décès a eu lieu au printemps 2019.

La diffusion d’affiches revisitant une sélection de films, documentaires et pamphlets militants produits par Vidéographe dans les années 1970-1980 à propos de luttes ouvrières au Québec, sur la vitrine du centre d’artistes Diagonale, situé dans le Mile-End, un ancien quartier industriel, visait à renouveler l’héritage de la solidarité de la culture ouvrière dans le contexte des nouvelles modalités du travail.

Était aussi présenté un essai, sous forme d’affiche à emporter, qui réfléchissait à la transformation du travail à partir de mon propre statut de travailleuse autonome, ainsi qu’une vidéo d’archive donnant la parole aux travailleuses du textile dans les manufactures du quartier Chabanel, où migrent depuis quelques années les artistes en quête de loyers moins élevés.

Présentation dans le hall du musée d’une bande sonore et d’affiches. La bande sonore reprend des extraits d’archives documentaires de mouvements de foule. Les affiches combinaient des titres réels de documentaires sur les conflits ouvriers avec des slogans inventés, pour amener à une réflexion sur le nouveau modèle de travailleur flexible et créatif, qui, sous ses apparences séduisantes, tend à précariser les conditions de travail.

Présentation d’archives de vidéos et d’affiches produites par vidéographe sur les luttes ouvrières au Québec, ainsi que de mes notes de travail, de manière à donner une visibilité à l’ampleur du travail, bien souvent invisible, derrière la création artistique.

Réinterprétation d’une œuvre de 1961 de l’artiste américain Robert Morris, une boîte en bois dans laquelle il a inséré un enregistrement des sons générés lors de sa fabrication à l’aide d’un haut-parleur dissimulé à l’intérieur de l’œuvre. L’installation donnait à voir une photographie de grand format et à entendre une bande sonore, qui ont toutes deux été captées lors de la préparation de la reconstitution de l’œuvre de Morris, de manière à exposer la mise en scène et à dévoiler la nature collaborative du travail artistique.

Affichage de photographies d’outils dans un ancien quartier ouvrier qui avait été laissé vacant pendant plusieurs années, avant que l’achalandage dans ce secteur ne reprenne avec la revitalisation du quartier. Une  vidéo des mains de mon père qui manipulent ces même outils a été diffusée sur un camion arborant des écrans vidéos utilisés à des fins publicitaires, une idée inspirée de ce dernier.

Déploiement d’affiches dans la ville représentant des images issues des des pratiques de chacun des participants, sous lesquelles on pouvait lire le titre This is Tomorrow, Whitechapel Art Gallery, august 9 - september 9 1956. Les périodes de diffusion ont été choisies afin de coïncider avec l’ouverture et la fermeture de la Biennale de Montréal de 2016, dans une réflexion sur l’idée d’occupation d’une exposition.

Des termes d’activités usuelles du travail de la construction ont été affichés à différents endroits des lieux de passages qui relient maints édifices où transitent une multitude d'individus de manière à porter une réflexion sur les modes et les formes de représentation du travail.

Affichage de photographies d’outils dans un ancien quartier ouvrier qui avait été laissé vacant pendant plusieurs années, avant que l’achalandage dans ce secteur ne reprenne avec la revitalisation du quartier. Une  vidéo des mains de mon père qui manipulent ces même outils a été diffusée sur un camion arborant des écrans vidéos utilisés à des fins publicitaires, une idée inspirée de ce dernier.

Affichage par l’entremise de Publicité Sauvage sur les palissades de chantiers de construction d’une photographie des mains de mon père et appropriation par celui-ci de cette image représentant ses mains de travailleurs pour la laminer sur des planches de contreplaqué (des matériaux liés à son métier), avant de les encadrer d’un cadre rouge vif peint avec une peinture industrielle et les attacher à l’aide d’une corde jaune sur son camion, rappelant ainsi un les véhicules d’agitation-propagande.